Vers plus de Terres Alimentaires #2

La demande locale et les objectifs internationaux sont à l'origine d'une évolution souhaitée vers des chaînes alimentaires plus courtes. Mais qui dit plus de nourriture locale dit plus de « Terres Alimentaires ». Parallèlement, l'espace disponible pour l'agriculture est soumis à une forte pression en raison de l'urbanisation, du développement de la nature mais aussi des conséquences du changement climatique telles que les sécheresses et les inondations. Les terres agricoles autour de la ville diminuent très rapidement, justement là où la demande est la plus forte. Pouvons-nous inverser la tendance et créer plus d'espace pour la production alimentaire locale ? Avec qui pouvons-nous collaborer pour obtenir davantage de terres alimentaires ? Quels nouveaux types de projets émergeront si nous pensons la ville (et la périphérie) à la lumière des questions alimentaires ? Et comment les citoyens eux-mêmes peuvent-ils contribuer à cette question ?

Les espaces verts du Neerpede, la plus grande zone rurale de la Région bruxelloise, sont un exemple typique de ces questions. Nous nous y promènerons ensemble, à la recherche de beaux exemples qui contribuent directement ou indirectement à l'augmentation des terres alimentaires. Nous partirons de l'entrée de la vallée du Chant d’Oiseau (Centre sportif du Chant d’Oiseau) et vous emmènerons le long du terrain d'essai de BoerenBruxselPaysans ; nous traverserons la réserve naturelle du Chant d’Oiseau et franchirons la frontière entre Bruxelles et la Flandre sur le Herdeweg-Kouter. Nous reviendrons ensuite le long de l'hôpital Erasme pour terminer au Kattekasteel, futur centre de projets alimentaires urbains.